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Mutuelle des retraités : des changements à partir du 1er juillet 2017

Tous les salariés bénéficient maintenant d'une mutuelle santé dont la moitié du coût au minimum est prise en charge par l'employeur. A l'heure de la retraite, les salariés peuvent conserver cette mutuelle mais la participation patronale s'arrête et le coût est donc plus important pour le bénéficiaire.

La loi Evin, qui plafonnait la hausse de ce coût à 50 % du prix initial jusqu'à maintenant, a été modifiée par un décret qui modifie cette règle et qui entrera en vigueur le 1er juillet 2017.

Ce qui change pour les retraités

Depuis la loi Evin du 31 décembre 1989, les salariés qui quittent leur entreprise, notamment à l'occasion de leur départ à la retraite, ont la possibilité de conserver la complémentaire santé collective en vigueur dans leur entreprise. Ils peuvent ainsi continuer à bénéficier des remboursements de santé liés à une maladie ou à un accident. Cependant, la participation de l'entreprise à la prise en charge du coût de la mutuelle s'arrête et le retraité doit financer cette part. Pour éviter une trop forte hausse pour ce dernier, la loi Evin a interdit aux assureurs d'appliquer une hausse de plus de 50 % du tarif des mutuelles applicables aux salariés en activité. Cette limite d'augmentation des tarifs pour les retraités était jusqu'à maintenant valable sans limitation de durée.

A compter du 1er juillet 2017, la hausse de tarif pour les retraités qui garderont leur mutuelle d'entreprise sera répartie sur 3 années, puis le plafonnement mis en place par la loi Evin disparaîtra. Ainsi, la première année, les retraités paieront leur mutuelle au même tarif que les salariés encore en activité, la seconde année, le montant déboursé ne pourra pas être supérieur à 25 % des tarifs applicables et la troisième année, à 50 %.

Le grand changement réside dans le fait que les limitations de hausse du coût de ces mutuelles ne sont plus mentionnées dans ce décret au-delà de 3 ans. Ce plafonnement ne sera donc plus à durée illimitée. Les retraités risquent donc de voir les tarifs de leur mutuelle augmenter fortement passé ce délai de trois ans.

Par Nathalie Guellier - Publié le 07/06/2017

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